Vainqueure au mental, Sabalenka remercie le public romain : “Rome, tu es dans mon cœur pour toujours”
Depuis Madrid, Aryna Sabalenka enchaîne les victoires miraculeuses. Sans toujours jouer son meilleur tennis, la numéro 2 mondiale fait preuve, ses dernières semaines, d’une résistance mentale absolument folle. Après avoir remporté quatre matchs en trois sets du côté de Madrid (dont deux en étant menée d’un set), la Biélorusse a encore été malmenée en Italie. Cela a commencé dès son premier match puisqu’elle a eu besoin de trois manches pour se défaire de Katie Volynets (4-6, 6-3, 6-2). Enchaînant à la perfection face à Dayana Yastremska (6-2, 6-4), la championne du dernier Open d’Australie a bien failli prendre la porte ce lundi. Opposée à Elina Svitolina en huitièmes de finale, Sabalenka est passée par toutes les émotions. Écartant trois balles de match, c’est au terme d’un ultime jeu décisif passionnant qu’Aryna a pu lever les bras (4-6, 6-1, 7-6).
Sortie vainqueur d’un nouveau match absolument superbe, la joueuse de 25 ans a donc fini par arracher sa place pour les quarts dans un contexte bien particulier. Pour rappel, les affrontements entre Svitolina et les joueuses russes ou biélorusses sont souvent tendus puisque l’Ukrainienne refuse, depuis le début de la guerre, de leur serrer la main. Ce match n’a pas manqué à la tradition et les deux joueuses, bien que souriantes, se sont passées de poignée de main.
Interrogée sur ce magnifique succès, la numéro 2 mondiale a tenu à rendre hommage au public italien qui l’a soutenu avec beaucoup de ferveur : “Je veux juste dire, Roma, tu es dans mon cœur pour toujours. Ce genre de soutien était incroyable. Ce fut une grande bataille. D’une manière ou d’une autre, j’ai réussi à gérer mon corps et à gagner ce match. Je suis super contente de cette victoire. J’espère que je pourrai récupérer pour le prochain match (mercredi). J’espère que je serai prête à jouer un autre match ici à Rome. Merci à tout le monde !”
Pour une place en demi-finale, elle défiera, ce mercredi, Jelena Ostapenko (10e).